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mardi 10 juin 2014

Un long chemin

SUJET NON TERMINE

Voilà qui est dit!
Selon toute vraisemblance, si le Christ avait vécu à notre époque, ses idées auraient fait le buzz pendant 3 jours sur internet.
Au delà il serait devenu, une sorte de Loana moins télégénique et oublié de la mémoire d'une tripoté d'apôtre!.

Alors oui, les idées ne cheminent plus, on ne leur en laisse plus le temps.
Zola exprimait une chose juste, l'Homme a besoin d'idée; surtout celle-ci doivent avoir un auteur reconnu pour cette idée. Il n'est plus pensable aujourd'hui qu'une idée circule sans que'elle ne soit vendue ou reconnue par son auteur.
Là est notre mal politique. A chacun de nos hommes et femmes politiques il faut une idée pour mieux se démarquer! Là selon un parti politique, ici selon une orientation dans un parti politique, tout est bon aux hommes et femmes politiques pour lancer une idée et être sûr qu'elles leurs soient attribuées.

C'est bien pour celà, que nous avons tant de mal a évoluer en politique dans cette cacophonie de parole, d'idées multipliées par autant de politi(ciens) (ciennes).

Evoquer par éxemple le mariage pour tous, entraîne de fait d'âpres discussions et manifestations en tout genre.
Une seule cause: cette idée n'a pu cheminer.
A contrario de l'homosexualité, le mariage entre gens de même sexe est pour certain innaceptable alors que l'homosexualité pose de moins en moins de problème.

Pour le comprendre, il suffit de regarder le cheminement de l'homosexualité dans la conscience ou l'inconscience collective par rapport aux mariage pour tous.

Depuis les années 80, en plus de la "légalisation" de l'homosexualité en France, un gros travail a été fait sur celle-ci.
Feuilletons, films et docs ont largement traité de l'homosexualité. Aujourd'hui encore dans les Simpson, "Smitters" l'amoureux transit de Mr Burns fait plus rire qu'il ne "dégoute".
Car depuis la série "Dynastie"  jusque Brokeback Mountain et docs made in Arte, l'homosexualité, expliquée, exprimée, depuis 30 ans est entrée dans les moeurs.
Alors que l'idée du mariage pour tous, non expliquée non exprimée et  présente minoritairement depuis 5 à 10 ans, n'est elle pas entrée dans la conscience ou l'inconscience collective.

Logique donc qu'une frange de la population soit totalement contre le mariage pour tous et son ex accolyte: le PACS.
Si nous avons tant de mal avec la politique dans ce pays c'est que justement, les idées ne peuvent être imprégnées dans la conscience collective en raison de leur multitude mais par le fait aussi qu'une idée peut appartenir a plusieurs personnes (partage ou récupération d'idée) et du fait aussi que dans cette multitude, seule une ou deux idées selon un moment ou un evenement donné sera plus entendue.

C'est bien ainsi d'ailleurs que l'on peut percevoir la politique de ces dernières années.
En temps de crise, les idées nauséabondes sur les étrangers, sont évidement en vogue alors que dans des périodes de calmes, ce sont les idées de progrès qui toucheront le plus les citoyens.

La présidence de N. Sarkozy est le reflet même de ce sujet.
A chaque mauvaise passe, chaque mauvais moment, correspondait une idée, une solution souvent radicale et exagérée vis à vis de la situation.
Dans le cas des roms, la chose est flagrante. Les idées mêmes de faire des roms une population incapable de se débrouiller par elle même et de lui attribuer les maux de notre société vont d'une part à revers de l'histoire et prouve encore que ces idées sur les roms tiennent du fait qu'entre toutes les idées sur les roms, ce sont celles les plus dures, dans un moment donné et avec une ou plusieurs paternité qui se sont révélées les plus admissibles par une majorité de citoyens.
Sans penser plus avant par exemple, que les roms sont des européens comme vous et moi.
Faut il rappeler que le plombier polonais aussi comme les dizaines de milliers de français travaillant dans les autres pays d'Europe!

Là ou fut exploité au maximum le manque de cheminement d'une idée, concerne l'euthanasie.
Cela fait des lustres, que les français étaient en majorité contre l'euthanasie.
Il n'aura fallu que quelques mois pour voir une majorité être pour l'euthanasie.
Présentée telle qu'elle est aux français, du fait de choisir éventuellement cette solution thérapeutique plutôt qu'une autre est injuste.

D'une part, c'est nier l'avancée de la médecine et c'est prendre une position sans en proposer d'autres.
Hors c'est ouvertement, nous imposer une alternative sur peut être des dizaines.

Lorsque l'on sait qu'un homme ayant vécu en France 55 ans dans une chambre d'hospital et a réussi a en sortir, cela indique donc que les cas les plus térribles ne sont pas sans autres solutions que l'abnégation.

Se rappeler, qu'une famille n'a jamais baisser les bras face à un proche dans le comas depuis 13 ans et que celui ci ai repris connaissance est aussi une autre preuve que la "résistance" face à la fatalité existe bien.

Un écrivain disait que la résistance pouvait se comparer à ceci: vous attraper une guèpe, vous avez le choix de la tuer quand vous le voulez, forcement la guèpe vous piquera c'est a son niveau son seul acte de résistance possible.
Hors nous constatons désormais que devant une, des situations données, c'est souvent une idée qui s'impose par la voix d'un être ou d'un groupe sans que d'autres, ne prennent le temps de penser, de faire germer une autre idée et la partager pour qu'elle murisse et de fait changer les mentalités.

Ne nous etonnons plus dès lors que les idées les plus absurdes voir les plus degueulasses priment sur les autres...

La solution est peut-être de laisser le temps aux idées de cheminer et de cesser de croire aux idées et solutions miracles!
De ne plus seulement s'indigner mais de résister.


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