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jeudi 22 mai 2014

OK C (h) ORA (le)...


J'aurai aimé avoir le talent de Mme Vaucaire...
Mais Cora vous n'êtes plus et nous n'aurons plus de femme like you.

J'aurai aimé vous inviter chez moi, vous souhaiter la bienvenue à Sainte Monique à défaut j'inviterai le grand Charles Aznavour qui comprit ce qui suit, bien avant d'autre.

Ah oui! J'ai l'onomatopée facile et un français bien misérable, ma ponctuation varie même selon mon envie en dehors de toute règle.
Qui suis je donc pour oser ce billet, moi qui ne me contente que des mots de deux ou trois syllabes.

Ma langue n'est plus. Je n'ai pour l'affirmer qu'un "OK".
Où que je sois, je n'entend que team et crew, fast food et burger, parking et shopping.

A Sainte Monique, la chose est logique, ainsi est le langage quotidien sur les plages sans fin de Sainte Monique.
Comme toi, ou comme vous, ou like you,  Santa Monica et ses plages font plus rêver que celles de Sainte Monique et pourtant, je parle bien d'un unique endroit. Santa Monica (sainte Monique) dans le comté de " les anges" Los Angeles, Californie , USA.

Ah Los Angeles, L.A; et fichue onomatopée...il est vrai que Los Angeles est plus sympathique que:
"Le village de Notre-Dame la Reine des Anges du fleuve de Porciuncula" dont c'est le nom complet.
Je vous passe la version espagnole et indienne puisque l'origine du nom de la seconde plus grande ville des USA est indienne.

Mais à notre époque, il est tellement plus "fun" de parler "anglais"...
Pourquoi donc parler d'équipe lorsque team ou crew suffisent, pourquoi s'ennuyer dans la restauration rapide quand le fast food est rigolo, puis les donuts sont tellement meilleurs que les beignets.

Peu à peu je vois ma langue mourir, malgré des siècles de survivance, elle s’éteint. Oh je ne demande pas au monde de parler français; disons pour bien faire, aux français de parler ma langue, que j'écris de mon mieux ici avec encore cette saleté d'onomatopée!

Ma langue évolue et je ne lui en veut pas. Ma langue se nourrit de notes exotiques et cela m'enchante.
En revanche je ne comprend plus au quotidien ceux, qui m'entourent, que j'écoute.
La chanson est devenue le symbole de ma langue perdue. Nous savons avec quelle dextérité nos mots peuvent rimer, sonner, cingler, cogner. Mais non, une langue que nous ne manions plus est telle une "femme seule"; qui sera toujours moins attrayante qu'une " single lady"...
Notre langue que nous mélangeons outrageusement avec ces quelques mots d'anglais pour la rime et pour la frime en devient incompréhensible. Nos fameux pots-pourris sont devenus des "medley" de langues dans une seule mélodie.

Alors bien sur, "La vie en rose", demeure une valeur sure ici comme ailleurs. Plus qu'une valeur c'est une référence qui n'est pas surannée et qui vaut de l'or. Mais aujourd'hui qu'est ce qu'une chanson pourvu qu'un maximum d'entre nous "gold" et la fredonne.

La télévision apporte sa contribution à cette désintégration progressive de nos mots. Qui se choque après un sujet sur la défense de la langue française ou sur la francophonie d'entendre des mots anglais à foison?
Qui se cabre quand pour une émission destinée aux fanatiques du hip hop, il est plus accommodant d’appeler la prochaine "crew" plutôt que le prochain groupe.

Pour clore et pour faire "short" pardon, court , les français ont tout intérêt de se joindre aux efforts de l'ONU qui lutte contre l'harmonisation globale de tout.
Harmoniser nos mesures ( unité international dans le médical) ou écologique (chargeurs universels) ne sont que bénéfiques. Pour ce qui concerne la langue, Babel n'est plus. Faisons au mieux, de sorte, que ceux qui nous écoutent et nous entendent, nous comprennent sans recours à d'honteux artifices inutiles.

Bye, zut...Salut!

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